FFTB, Rapport Développement Durable 2016

Rapport
Développement Durable
FFTB 2016

Développement Durable & RES

Vers la RE 2018…

L’année 2016, s’est achevée avec le lancement officiel du label d’état E+C-.
Ce nouveau label vise à permettre une expérimentation de la construction de bâtiments exemplaires en anticipation de la future réglementation environnementale (RE). En effet, cette dernière, annoncée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, prévoit à l’horizon 2018, la mise en place d’un standard environnemental unique au monde pour les bâtiments neufs qui allient performances énergétiques et faible impact environnemental, et agissent sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre.

La filière terre cuite se félicite d’une telle initiative au motif qu’elle est basée sur une évaluation multicritères qui porte sur tout le cycle de vie du bâtiment.
Elle reste toutefois attentive à ce que l’indicateur « Carbone » (Changement Climatique), parce qu’il est le seul associé à des seuils de performance, n’occulte les autres indicateurs environnementaux indispensables pour une évaluation globale de la qualité environnementale des bâtiments. Qui plus est, le choix d’une période unique et courte (50 ans) pour évaluer les bâtiments, quel que soit leur typologie (Bureaux, Maisons Individuelles, Hôpitaux…), n’est pas réaliste et pénalise l’utilisation des matériaux tels que la terre cuite, à longue durée de vie.
L’expérimentation qui a débuté sera nous l’espérons l’occasion d’ajuster le référentiel pour qu’il offre un traitement équitable de tous les matériaux de construction.

Ce sera également l’occasion de démontrer que les solutions constructives à base de terre cuite permettent d’atteindre les niveaux les plus exigeants.
La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été également promulguée courant 2016 après deux ans et demi de débat parlementaire.
Ce texte de 174 articles, vise à protéger, restaurer et valoriser la biodiversité et notamment à éviter, réduire, compenser les impacts négatifs de certaines activités humaines sur l’environnement.
Notre profession a depuis de nombreuses années intégré ces préoccupations. Pour l’exploitation des carrières, avant d’intervenir sur un site, les industriels réalisent un état initial de la faune et de la flore, un plan de préservation de la biodiversité et procèdent à la remise en état à la fin de l’exploitation : reboisement, remise en culture, création d’un plan d’eau…

Un travail en partenariat avec des experts (ONF, Museum National d’Histoire Naturel, SHNA, LPO…) a permis :
d’éviter la destruction d’individus sur les surfaces en activité, de favoriser, hors de ces zones, les milieux favorables (ex. création de mares, pose de nichoirs pour les chauves-souris, îlots de vieillissement au sein de la forêt…) de suivre régulièrement l’évolution des milieux et des peuplements (en particulier les espèces protégées : crapaud sonneur à ventre jaune, héron cendré…)

Ceci démontre la compatibilité de la préservation de la biodiversité avec notre activité industrielle.

Bonne lecture de cette cinquième édition de notre rapport.

Pierre JONNARD
Président de la FFTB

 

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